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Petite histoire de l'algodystrophie
La première difficulté au sujet de l’algodystrophie, est de trouver avec précision ce de quoi on parle . En fait, il s’agit d’un ensemble de symptômes très variés mais associés, qui font l’objet de multitudes de tentatives de recherches pour trouver de quoi il s’agissait, mais tout cela de façon infructueuse. La longue liste de termes se sont succédés et ont été utilisés pour nommer le syndrome. Plusieurs difficultés ont été rencontrées !!! La première fois fût lors de la guerre de sécession, vers 1864 par Silas Weir Mitchell, lors de la parution de son livre “Blessures par balles et autres lésions des nerfs”. Il parlait alors de lésions totalement inconnues par la médecine. Puis, vers les années 1900, la maladie porta le nom de “Dystrophie de Sudeck” , suite aux recherches acharnées de Paul Sudeck. Cette “maladie” était décrite par une “maladie inflammatoire du tissus conjonctif, qui survient généralement à la suite d’une blessure.” La “maladie de Sudeck” se caractérise par la récidive des douleurs, gonflements, troubles de la mobilité, altération ainsi que la température de la peau. C’est en 1930 que le terme Algodystrophie apparait. René Leriche y propose ce terme, tout en impliquant le rôle du système nerveux autonome dans le processus réflexe douloureux qui sont associés aux troubles trophiques qui y sont observés . Le terme algodystrophie est repris en 1966 par un dénommé Lequesne, dont je n’ai pas retracé le prénom. Finalement, en 1993, l’association internationale pour l’étude de la douleur a finalement donné le nom de : “Syndrome Douloureux Régional Complexe” (SDRC) Type 1 & 2 Type 1 : Sans atteinte des nerfs (Algodystrophie) Type 2 : Il y a présence d’une douleur continue, mécanique et thermique. Plusieurs autres chercheurs en plus de ceux ci ont travaillé sur ce syndrome et y ont trouvé un nom , voici : Takats 1937 “Dystrophie réflexe des extrémités” Mandl 1944 “Rhumatisme neurologique” Raivault 1946 “Dystrophie sympathique réflexe” IASP 1986 “Douleur maintenue par le sympathique” Malgré l’absence d’une théorie globale et l’accord à l’unanimité des chercheurs concernés, la connaissance et la compréhension des différents dysfonctionnements mis en cause est nécessaire pour comprendre, expliquer, traiter et bien sur, très important évaluer l’algodystrophie et ses conséquences.
AMASA 33
L'algodystrophie est un handicap invisible je suis bien placé pour en parler.
Jai créer amasa33 en juin 2013 pour mieux diffuser l'information autour de ce syndrome.
Jhabite soulac s/mer j en souffre depuis 4 ans mes synptomes sont apparues aprés une arthroscopie du genoux.
Cest un phénoméne neurologique vasculaire et inflammatoires les douleurs neuropathiques sont parfois atroces .
Je dénonce le manque d'intérét des autorités et du corps médical à l'égard de ceux qui en souffrent
Les médecins se contentent trop souvent de nous donner des cachets.
Ils finissent par dire que ça se passe dans la téte.
Je m'inquiéte de la recrudescence des diagnostiques, notamment chez les enfants
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L'algodystrophie et la vie de couple
L'algodystrophie aura certainement des conséquences sur votre vie de couple Pourquoi ? c'est inévitable ? Dans un premier temps vous tombez dans une dépression , et petit à petit vous vous isolez ! Vous ne parlez plus, vous avez l'impression de ne pas être compris ! Il est certain que lorsqu'un médecin vous dit “non vous n'avez rien, allez voir un Psychiatre “ cela n'arrange rien ! Et si la famille ne vous croit pas c'est pire !
Quelques petits conseils afin de mieux gérer votre vie de couple
(1) donner à votre conjoint une meilleure information sur votre maladie Vous en trouverez sur notre site (amasa.fr) c'est important de lui dire que vous avez mal et que votre caractère peut changer ! En effet nous avons des douleurs qui ne se voient pas et il est très difficile d'expliquer cela ! Votre conjoint ne peut pas comprendre ! Le dialogue reste dans ce cas la meilleure chose.
(2)Il faut absolument rejoindre un groupe et parler de votre maladie, cela vous aidera à ne pas trop vous isoler ! C'est important de parler avec des personnes qui vous comprennent ! C'est même dans un premier temps vital. A M A S A a conçu un Forum et une plate forme dédiés aux discussions, sur le site et le Forum on ne vous jugera pas, et on vous croira ! Car nous savons ce que c'est ! La première chose et non la moindre que AMASA peut vous apporter c 'est la compréhension. En effet tous les membres y compris ceux qui composent le conseil d'administration sont également atteints d'algodystrophie. Vous pouvez aussi venir parler sur nos pages Facebook
(3) forcer vous à sortir au moins 30 minutes par jour !
(4) Il faut occuper ses journées , par une activité, ou ouvrir un blog ou un site , le tout et de s'occuper ! Cela vous aidera à oublier un peu vos douleurs
(5) bien suivre les traitements que les médecins vous auront donné, c'est vraiment très important
(6) du repos hélas c'est vraiment la seule chose qui peut aider
(7) absolument voir un centre anti-douleur ! Pourquoi ? Tout simplement parce que vous trouverez des spécialistes de la douleurs voila , si vous avez un souci, une baisse de moral, vous trouverez toujours une personne pour en parler sur amasa,fr,
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Discrimination professionnelle des malades
Une maladie chronique non invalidante comme l'algodystrophie reste "source de malaise" pour une proportion analogue d'employés. Comment ces situations sont-elles abordées par la législation française ?
* Comment ces situations sont-elles abordées par la législation française ?
L'article 225-1 du Code pénal identifie toute forme de discrimination à un délit. Il s'agit là d'un principe d'airain, encadré et précisé par de nombreux articles du Code du travail. Vis-à-vis des questions de santé, le droit français est particulièrement protecteur.
*l'état de santé d'un individu relève de sa vie privée
De fait, nul n'est tenu de dire à son employeur, ou futur employeur, qu’il est malade ou en situation de handicap. Si l'on possède ou acquiert le statut de travailleur handicapé et que l'on souhaite en informer l'employeur (par exemple pour bénéficier des quotas d'embauche aux personnes handicapés), rien n'oblige à préciser à quiconque la nature du handicap.
Tout se passe en réalité entre le salarié et le médecin du travail. Celui-ci, tenu au secret professionnel, ne transmet à l’employeur qu’une information sur l’aptitude de son patient à effectuer les tâches qui lui sont confiées. En d’autres termes, tant qu’une maladie ou un handicap qui n’interfère pas avec les fonctions d’un poste, la médecine du travail reste bouche cousue.
en cas d’inaptitude constatée, le médecin du travail est encore une fois du côté du salarié. En vertu de l’article L4624-1 du Code du travail, ce praticien "est habilité à proposer [à l’employeur] des mesures individuelles telles que mutations ou transformations de postes. […] L'employeur est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite."
En cas de difficulté ou de désaccord, l'employeur ou le salarié peut exercer un recours devant l'inspecteur du travail. Ce dernier prend sa décision après avis du médecin inspecteur du travail.
*Phase de recrutement et période d’essai
Qu'en est-il pour les personnes nouvellement embauchées ?
"aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte […] en raison de son état de santé ou de son handicap".
Un arrêt maladie ne protège pas d'un licenciement
Le droit considère cependant que certaines situations liées à l’état de santé d’un salarié placent l’entreprise qui l’emploie dans une situation difficile. C'est essentiellement des arrêts maladies de très longue durée. Une absence prolongée est un effet un motif légalement acceptable de licenciement. Cependant, l'absence pour raison de santé est intégrée dans le texte de la plupart des conventions collectives : de ce fait, un employeur ne peut généralement pas licencier sur ce motif au cours de la première année d’absence. De nombreux cas, dans chaque branche professionnelles, font aujourd’hui jurisprudence en ce domaine.
En cas de discrimination constatée, pour raison de santé ou pour tout autre motif, il est conseillé au salarié de s’adresser en premier lieu au Défenseur de droits. Au service du citoyen, il peut orienter chacun, au cas par cas, vers les instances des Prud’hommes, une cour pénale, un syndicat ou l’inspection du travail.