traitements
- sylvie R.
- 9 oct. 2014
- 3 min de lecture
- Blocs intraveineux :
Le bloc régional IntraVeineux au Membre Supérieur :
Il faut rapidement (avant 3 mois) passer aux blocs intraveineux.
Le bloc consiste à gonfler un brassard à tension au niveau du bras, au-dessus de la pression systolique (la maxima). Un cathéter intraveineux est posé et une injection est réalisé , le brassard est laissé en place pendant 20 minutes.
Le protocole comporte la réalisation d'une série de 5 blocs faits à une semaine d'intervalle. En cas de résultat insuffisant une 2ème voire une 3ème série est possible si l'état veineux le permet.
Ce traitement donne des résultats très rapides sur l'œdème et les douleurs au bout du 2ème ou du 3ème blocs, chez certains patients les résultats sont cependant plus progressifs.
Le bloc régional au Membre Inférieur :
Le protocole comprend 5 blocs réalisés à une semaine d'intervalle. Le patient est installé en décubitus dorsal*, le brassard est gonflé au-dessus de la pression systolique* (la maxima) à la racine du membre (au niveau de la cuisse pour le genou et le pied). Le bloc consiste en la réalisation d'une injection intraveineuse de médicaments .
La durée de la compression est de 20 mn. Il n'y a pas d'effets secondaires notables. Parfois il apparaît quelques petites plaques rouges liées à l'hyperpression veineuse*. Un hématome peut persister quelques jours au point de ponction.
Il est possible, à la levée du garrot de ressentir quelques picotements autour de la bouche ou au niveau de la langue sans conséquence particulière cela est due au médicaments.
La surveillance après le bloc dure quelques minutes.
Ce traitement peut être réalisé dans le cadre d'une hospitalisation de 5 jours dans certains cas, essentiellement pour des raisons pratiques : patient habitant loin . Lors de l'hospitalisation il est réalisé au minimum trois blocs : (mais parfois tous les jours si la tolérance est bonne)ainsi que des gestes infiltratifs en alternance )soit au genou soit au niveau de la cheville.
Suivant les résultats cliniques (douleur, œdème) une 2ème série de blocs peut être réalisée.
- Blocs sympathiques :
Le bloc (interruption temporaire) de l'apport nerveux sympathique au membre affecté, par injection d'un anesthésique local, a été très utilisé dans le passé pour le traitement des personnes atteintes de la maladie de Sudeck. Un soulagement temporaire de la douleur peut apparaître après un blocage sympathique mais les résultats à long terme ont généralement été médiocres.
Pour un membre supérieur, on réalise un bloc sympathique par injection d'un anesthésique local à l'avant du cou, au-dessus de la clavicule (blocage au niveau du ganglion cervico-thoracique); un blocage réussi devrait être suivi d'une augmentation de la température dans le bras et la main, avec chute de la paupière du côté du blocage, pendant
quelques heures. Pour un membre inférieur, l'injection est effectuée dans le dos, à côté de la colonne lombaire (bloc sympathique paravertébral lombaire); le blocage devrait être suivi d'une augmentation de la température dans la jambe et le pied pendant quelques heures. On a parfois recouru à une section chirurgicale de ces nerfs pour une interruption permanente de l'apport nerveux sympathique au membre, mais les résultats à long terme ont généralement été médiocres. Un blocage chimique temporaire des nerfs sympathiques peut être obtenu au moyen d'une médication qui paralyse des récepteurs et des connexions sympathiques . Malheureusement, malgré les avantages proclamés de divers types de blocage sympathique, il n'y a pas de preuves scientifiques fiables et cohérentes de leur efficacité; il n'y a pas eu d'essais cliniques contrôlés par un placebo*, on n'a constaté qu'une faible uniformité ou cohérence du tableau clinique des patients considérés comme souffrant d'une algodystrophie et notre connaissance du rôle du système nerveux sympathique dans le déclenchement ou le maintien des symptômes est incomplète. Les patients ne réagissent pas tous au bloc sympathique. Même si un bloc sympathique peut soulager temporairement certains patients, on doit insister sur le fait que le soulagement temporaire obtenu après un bloc ne confirme pas nécessairement le diagnostic de l'algodystrophie. Inversement, l'absence d'un soulagement de symptômes à la suite d'un bloc sympathique n'exclut pas un diagnostic de ce syndrome.
Les blocs vasculaires locaux sont proposés dans les formes particulièrement rebelles, sous contrôle strict car ce n'est pas un traitement sans risque.
Biensur tous cela se fait aprés une scintigraphie car elle seule confirme l'algodystrophie
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